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Enlevement |
Si cela vous tente, je vous invite à participer
à cette évasion.
Qu’importe ! Cette “affaire de kidnapping“
est bien trop jolie pour que je ne vous la raconte point.
Oyez donc, Bonnes Gens !
L’orgueilleux donjon de Veauce, que ni siècles,
ni guerres n’ont réussi à abattre, constituait
la pièce maîtresse de la forteresse, du même
nom, à quatre tours crénelées. Il contrôlait
la voie romaine qui passait alors par Chantelle, Charroux,
Bègues, Malicorne, Néris et Clermont et continuait
vers le sud, vers les terres du soleil.
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En 1411,
la dite place forte est le centre d’une grande animation
du fait des agissements d’un certain seigneur, Agne de
la Tour d’Olliergues, |
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lequel
est tombé amoureux fou de la très belle et virginale
Alips, fille de Guillaume de Veauce et de sa Dame Châtelaine. |
Certaines mauvaises langues prétendaient que
Agne était effectivement épris d’Alips,
mais, aussi et en même temps, de l’immense patrimoine
de la jeune fille.
Un “ patrimoine à cheval entre Auvergne
et Bourbonnais“. Et ces mêmes esprits malveillants
d’insister, en disant que l’ardeur amoureuse de
ce jeune seigneur était due tout autant à la
beauté de la jeune fille qu’à la richesse
de sa dot.
Le petit cœur d’Alips, de son coté,
avait – les chroniques du temps l’affirment –
voué un tel amour au beau chevalier que rien ne pouvait
détourner ses pensées de lui
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